La carte n’est pas le territoire
Bonjour Chers lecteurs du Lundi
J’espère que vous allez bien.
Avez-vous déjà remarqué que pour un même événement vécu, tous les participants ne voyaient pas les mêmes choses ?
Chaque individu se construit sa propre vision du monde et, par conséquent, a sa propre représentation de la réalité. Il n'existe pas de carte unique du monde. Une des présuppositions essentielles de l’approche en PNL et empruntée au fondateur de la « sémantique générale » Alfred Korzybski, est que "La carte n’est pas le territoire".
Les conflits relationnels proviennent, le plus souvent, de la confusion que nous faisons entre la carte et le territoire. Notre carte du monde influence nos choix, nos perceptions et souvent nous limite en nous donnant une représentation partielle et souvent erronée du territoire.
Nous percevons plus de deux milliards d’informations à la seconde. Notre conscience est seulement capable de traiter moins de dix informations dans le même temps.
Nous filtrons la grande majorité des informations que nous percevons.
En plus du filtre de nos 5 sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût, la réalité passe également par le filtre de nos valeurs, nos croyances, nos souvenirs, notre culture, notre éducation, etc.
Notre perception est donc totalement subjective. Elle dépend de la représentation que nous nous faisons de la réalité mais non de la réalité elle-même.
Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise carte. Chacun à sa propre carte de la réalité : ce qui est peut-être vrai pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre, car chacun individu est différent.
La seule quasi-certitude que nous pouvons avoir : c’est que l'un et l'autre ont probablement raison!
Bon postulat pour apprendre à respecter le modèle du monde de l'autre ;-)
Bon lundi et belle semaine à tous.
Karine MONTOURCY
Coach de manager, de dirigeant et d’équipe.
www.paradigm-coaching.fr